Programme

Cette année, le programme de conférence de l’événement sera centré sur la thématique suivante :

 

Coconstruire des stratégies gagnantes et durables en Afrique : rôle moteur du secteur privé et de la coopération avec le secteur public

 

 

 

  • Accueil des participants

    A partir de - 16h00
  • Série de rencontres VIP (sur inscription) et sessions networking

    16h00 - 18h30
  • Cérémonie de remise des Prix Choiseul Africa

    18h30 - 19h15
    Jules NGANKAM

    Jules NGANKAM

    Directeur général groupe, African Guarantee Fund

    Jérôme HÉNIQUE

    Jérôme HÉNIQUE

    Directeur général, Orange Afrique et Moyen-Orient

  • Cocktail dînatoire d'accueil

    19h30 - 21h30
  • Cérémonie officielle d'ouverture

    08h30 - 10h30
    Umaro Sissoco EMBALO

    Umaro Sissoco EMBALO

    Président, République de Guinée-Bissau

  • Coconstruire des stratégies gagnantes et durables en Afrique : rôle moteur du secteur privé et de la coopération avec le secteur public

    10h30 - 11h30

    L’accélération du développement économique et social du continent africain implique une combinaison de solutions et de leviers d’action. Parmi ceux-ci, augmenter le potentiel du secteur manufacturier pour atteindre une véritable industrialisation des économies est crucial. Il est également essentiel de capitaliser sur les ressources naturelles pour une exploitation durable et créatrice de valeur locale. En outre, miser sur l’innovation offre un potentiel significatif pour permettre un leapfrog en matière de développement économique.

     

    L’un des enjeux stratégiques majeurs réside dans le renforcement des partenariats entre les différents acteurs, qu’ils soient privés, publics ou institutionnels. Le secteur privé joue un rôle moteur en tirant la croissance économique, mais cela nécessite de multiplier les interactions entre ses acteurs. Simultanément, le secteur public, par sa capacité à réguler et stimuler l’économie, doit renforcer la collaboration public-privé et sans doute mieux comprendre les besoins réciproques.

    Alors que l’Afrique s’insère de plus en plus dans la mondialisation et l’interconnexion de ses économies avec d’autres continents, au premier rang desquels l’Europe, il est par ailleurs impératif de renouveler le partenariat Afrique-Europe en misant sur la complémentarité des besoins et des stratégies à moyen et long terme entre les deux continents.

    Ainsi, comment le secteur privé et le secteur public peuvent-ils collaborer efficacement pour stimuler l’industrialisation, l’innovation et la création de valeur locale en Afrique ? Dans quelle mesure le renforcement du partenariat Afrique-Europe peut-il répondre aux besoins stratégiques des deux continents dans un contexte de mondialisation en redéfinition ?

     

    Ryad MEZZOUR

    Ryad MEZZOUR

    Ministre de l’Industrie et du Commerce, Royaume du Maroc

    Jules NGANKAM

    Jules NGANKAM

    Directeur général groupe, African Guarantee Fund

    Christian YOKA

    Christian YOKA

    Directeur Afrique, Agence Française de Développement

  • Pause-café & networking

    11h40 - 12h00
  • Invest in...

    12h00 - 13h15
  • Renforcer les systèmes de santé et dynamiser ses retombées économiques

    12h00 - 13h15

    Le secteur de la santé en Afrique a connu une transformation significative ces dernières années, stimulée par une demande croissante de services de santé due à la croissance démographique et économique. Malgré les défis persistants en termes d’infrastructures, de prise en charge des populations vulnérables et de capital humain, le secteur de la santé est désormais perçu comme un domaine riche en opportunités d’investissement et un catalyseur de croissance économique.

    Les investissements nationaux et internationaux dans la santé, soutenus par des politiques publiques favorables et des partenariats public-privé, jouent un rôle clé dans cette transformation. Le secteur privé, en particulier, est perçu comme un catalyseur essentiel pour améliorer l’offre de soins et stimuler l’innovation dans le domaine de la santé.

    Ainsi, comment le secteur privé peut-il davantage collaborer avec les gouvernements africains pour améliorer les infrastructures et les services de santé et de quelle manière est-il possible de maximiser l’impact économique des investissements en santé ?

    Dana MOPULUNGA

    Dana MOPULUNGA

    Fondatrice & Présidente, Bernika Health & Degymo

    Achumile MAJIJA

    Achumile MAJIJA

    Directeur régional, chargé du commerce, opérations et stratégies, Prudential Africa

  • Cocktail déjeunatoire & networking

    13h15 - 14h45
  • Vers une souveraineté énergétique à l’aune du développement durable

    15h00 - 16h15

    La quête de souveraineté énergétique en Afrique s’inscrit de plus en plus dans un cadre de développement durable, visant à réduire la dépendance aux importations d’énergie et à maximiser l’utilisation des ressources naturelles du continent. Cette approche est cruciale pour garantir une croissance économique soutenue, tout en minimisant l’empreinte écologique. Avec un potentiel considérable en énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien, l’hydraulique et la géothermie, en plus des énergies conventionnelles, l’Afrique a la capacité de transformer son paysage énergétique de manière durable et autonome.

    Le continent africain, riche en ressources naturelles, a souvent été confronté à des défis liés à l’exportation de matières premières sans valeur ajoutée locale. Cependant, l’ère de la transition énergétique offre une opportunité unique pour l’Afrique de devenir un leader mondial en matière de production d’énergies, notamment renouvelables. Les gouvernements africains, en collaboration avec le secteur privé et les partenaires internationaux, investissent ainsi de plus en plus dans des infrastructures énergétiques innovantes, ce sur toute la chaîne de valeur de la production et de la distribution énergétiques.

    Quels sont les principaux leviers pour atteindre la souveraineté énergétique en Afrique tout en accompagnant un développement durable ? Comment l’Afrique peut-elle exploiter pleinement son potentiel en énergies renouvelables ?

    Olakunle WILLIAMS

    Olakunle WILLIAMS

    Directeur général, Groupe Tetracore Energy

    Loïc JAEGERT-HUBER

    Loïc JAEGERT-HUBER

    Directeur général Afrique du Nord, ENGIE

    Linda MABHENA

    Linda MABHENA

    Fondatrice & Présidente, DLO Energy Resources Group

    Louis CAMARA

    Louis CAMARA

    Directeur général, Kamsar Petroleum

  • L’urbanisation, entre défis et rôle moteur dans la transformation économique

    15h00 - 16h15

    L’urbanisation rapide de l’Afrique, qui a vu sa population urbaine passer de 27 millions à 587 millions d’habitants entre 1950 et 2020, présente à la fois des défis considérables et des opportunités importantes. Cette tendance devrait se poursuivre, la population africaine devant atteindre environ 2,4 milliards d’habitants d’ici 2050, représentant un quart de la population mondiale.

    Cette urbanisation constitue un moteur potentiel de transformation économique en stimulant la croissance, en générant des emplois et en favorisant le développement de nouvelles infrastructures. Cependant, cette expansion rapide nécessite des stratégies de planification urbaine et de gestion durable pour en tirer tous les avantages et minimiser ses impacts négatifs.

    Son financement reste un obstacle majeur, le déficit annuel de financement pour les infrastructures urbaines en Afrique étant estimé à 108 milliards de dollars. Cette lacune nécessite une coopération accrue entre les secteurs public et privé, ainsi qu’une mobilisation efficace des ressources locales et internationales. De plus, la coopération Sud-Sud est essentielle pour partager les meilleures pratiques et développer des modèles urbains adaptés aux spécificités africaines.

    Comment les villes africaines peuvent-elles s’adapter à une urbanisation rapide tout en préservant les ressources naturelles, en atténuant les impacts du changement climatique et en promouvant un développement urbain durable et inclusif, afin de transformer l’urbanisation en une réelle opportunité économique ?

    Filippo REAN

    Filippo REAN

    Directeur général, Marché international des professionnels de l'immobilier (MIPIM)

  • Table ronde autour des industries culturelles et créatives en Afrique

    15h00 - 16h15
    Laureen KOUASSI OLSSON

    Laureen KOUASSI OLSSON

    Fondatrice & Présidente-directrice générale, Birimian Ventures

  • Pause-café & networking

    16h15 - 16h45
  • Transports & logistique : fluidifier et sécuriser les échanges commerciaux

    16h45 - 18h00

    L’Afrique connaît une croissance démographique soutenue et une progression fulgurante de la consommation. Cette dynamique entraîne une augmentation constante des volumes de biens et services importés et exportés, principalement par voie maritime et aérienne, avec des prévisions de croissance continue pour les années à venir. La modernisation des infrastructures logistiques est cruciale pour la transformation économique du continent, sa compétitivité, son industrialisation et son intégration économique.

    Pour consolider la position du continent dans le commerce mondial, opérateurs privés, États africains et bailleurs de fonds, tentent d’accélérer le déploiement des infrastructures portuaires, ferroviaires et routières, ainsi que des zones logistiques périurbaines, et de se coordonner pour doter le continent de davantage de hubs de classe mondiale. 

    Quels sont les leviers stratégiques pour structurer davantage la logistique en Afrique et intégrer le continent dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, tout en renforçant durablement le commerce intra-africain ? Comment les infrastructures portuaires, ferroviaires et routières peuvent-elles être développées et modernisées de manière coordonnée pour répondre aux défis logistiques du continent ?

    Lamine Mohamed SECK

    Lamine Mohamed SECK

    Directeur général, SF Capital

  • Développement du capital humain et de l’innovation au service de l’industrialisation

    16h45 - 18h00

    Le développement du capital humain et de l’innovation est crucial pour l’industrialisation de l’Afrique. Le continent doit non seulement investir dans ses infrastructures numériques mais aussi renforcer ses systèmes éducatifs pour former des talents capables de répondre aux besoins croissants en compétences techniques et technologiques. L’intégration des technologies avancées, telles que l’intelligence artificielle (IA) et le big data, peut stimuler la productivité et l’efficacité des entreprises africaines, mais cela nécessite un effort concerté pour surmonter les défis actuels.

    Le secteur privé demeure aujourd’hui le principal moteur des initiatives pour l’adoption de l’IA, ainsi que pour les programmes de formation professionnelle, mais une telle montée en puissance nécessite d’être davantage soutenue et dopée par des stratégies nationales mises en place par les Etats africains. 

    Quelles stratégies peuvent être déployées pour encourager l’innovation technologique locale et promouvoir la formation professionnelle au service du développement économique en Afrique ?

    Abdoul Aziz SY

    Abdoul Aziz SY

    Directeur général adjoint, Groupe Supdeco Dakar

    Jérôme HÉNIQUE

    Jérôme HÉNIQUE

    Directeur général, Orange Afrique et Moyen-Orient

    Rui MENDES DA SILVA

    Rui MENDES DA SILVA

    Co-fondateur & Président-directeur général, Kemet Automotive

    Yershen PILLAY

    Yershen PILLAY

    Directeur général, Autorité pour l'éducation et la formation du secteur des industries chimiques (CHIETA)

  • Dîner de clôture

    20h00 - 23h00